Religionsfreiheit in Kuba?

22.01.2004 22:09
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#1 Religionsfreiheit in Kuba?
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Rey/Reina del Foro

In Antwort auf:
Orthodoxer Patriarch in Kuba von Castro empfangen

Havanna (AP) Der kubanische Staatschef Fidel Castro hat das Oberhaupt der orthodoxen Christen, Patriarch Bartholomäus I., zu einem mehrtägigen Besuch empfangen. Bartholomäus will am kommenden Sonntag die nach Angaben griechisch-orthodoxer Kreise erste Kirche einweihen, die in der 45-jährigen Herrschaft Castros gebaut wurde. Castro begrüßte Bartholomäus am Mittwochabend wie ein Staatsoberhaupt. Außenminister Felipe Perez Roque sagte, der erste Besuch eines orthodoxen Patriarchen in Lateinamerika solle der Welt zeigen, dass in Kuba Religionsfreiheit gewährt sei.

Kubanische Regierungsvertreter haben schon mehrfach den Vorwurf in einem Bericht des US-Außenministeriums zurückgewiesen, religiöse Gruppen würden in dem kommunistischen Staat überwacht und eingeschüchtert. Die Beziehungen Havannas zur katholischen Kirche haben sich seit dem Besuch von Papst Johannes Paul II. 1998 verbessert. Katholische Bischöfe fordern aber weiter die Zulassung kirchlicher Schulen und Zugang zu den staatlich kontrollierten Medien.



http://www.weilburger-tageblatt.de/ap/ap...20040122APD4878

Moskito


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23.01.2004 07:14
avatar  el lobo
#2 RE:Religionsfreiheit in Kuba?
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Rey/Reina del Foro

Wenn`s nach der katholischen Kirche gehen würde,VERLANGTEN
DIE AUCH DEN SOFORTIGEN ZUGANG ZU FIDELS STAATSFINANZEN
natürlich im Hinblick auf die dem Herrn anvertrauten
Schäfchen- versteht sich
MfG El Lobo


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23.01.2004 07:38
#3 RE:Religionsfreiheit in Kuba?
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Forums-Senator/in

In Antwort auf:
DEN SOFORTIGEN ZUGANG ZU FIDELS STAATSFINANZEN

Ja, hat er die denn?!

Fidel hat doch keinen Staat soviel ich weiss. In Cuba ist doch alles Volkseigentum...? Oder hat er sich für den Fall eines Falles schon einmal ein Mini-Inselchen reserviert?
Elisabeth


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23.01.2004 08:06
avatar  el lobo
#4 RE:Religionsfreiheit in Kuba?
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Rey/Reina del Foro

STAATSFINANZEN ist gegen VOLKSEIGENTUM zu ersetzen
MfG El Lobo


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23.01.2004 09:19
avatar  ( Gast )
#5 RE:Religionsfreiheit in Kuba?
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( Gast )

Meinst wohl seine PRIVATFinanzen von nicht unerheblicher Höhe?

(Lebe das Leben! Du hast nur eins!)


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23.01.2004 19:15
avatar  Chris
#6 RE:Religionsfreiheit in Kuba?
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Rey/Reina del Foro

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23.01.2004 20:08
avatar  Moskito
#7 RE:Religionsfreiheit in Kuba?
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Rey/Reina del Foro


Das beweist: Er lebt!

Moskito


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24.01.2004 12:39
avatar  ( Gast )
#8 RE:Religionsfreiheit in Kuba?
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( Gast )

Ich frag' mich nur, wo die vielen griechisch orthodoxen Christen herkommen sollen, die in diese Kirche gehen werden.

Gibt es evtl. viele Einwanderer aus Griechenland in Cuba?

Don Juan


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26.01.2004 10:37
avatar  ( Gast )
#9 RE:Religionsfreiheit in Kuba?
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( Gast )

L'Eglise cubaine dénonce l'absence de libertés

LE MONDE | 23.01.04

Hasard du calendrier, l'Eglise catholique hausse le ton alors que La Havane accueille le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée I. "Que Cuba s'ouvre au monde et que le monde s'ouvre à Cuba", prônait le pape Jean Paul II en 1998, à la fin d'une visite qui avait mobilisé les foules, dans une double injonction contre le "blocus" de l'île et contre les blocages du régime. Six ans plus tard, le cardinal Jaime Ortega est catégorique : "Les homélies du pape ont été très claires, mais elles n'ont reçu aucune réponse. Exception faite de la reconnaissance de Noël comme jour férié, toutes nos positions et demandes sont ignorées."

Dans un entretien accordé au site catholique italien Korazym, l'archevêque de La Havane explique à quel point la liberté religieuse est circonscrite : "A Cuba, il n'y a plus d'écoles catholiques. Nous ne pouvons pas enseigner dans les écoles publiques, ni avoir accès aux médias. Nos documents ne trouvent aucun écho dans la presse. En guise de réponse indirecte, nous entendons des expressions de stupéfaction officielles, parce qu'untel trouve le message dur. Paradoxe : nos lettres pastorales sont plus connues à l'étranger que dans le pays."

Parfois, poursuit Mgr Ortega, "quelqu'un du gouvernement commence à comprendre que l'Eglise doit parler de l'homme et de ses problèmes, de la liberté, de la dignité et de ses droits, qui ne se limitent pas à l'alimentation, à la santé ou à l'éducation mais incluent aussi la liberté d'expression, la sphère des droits humains". D'autant que la situation est sombre : "Il y a une grande pauvreté, pas aussi extrême qu'en Afrique, mais une réelle difficulté à mener une vie normale. Celui qui veut se marier ne trouve pas de maison, on vit dans des espaces très réduits, le transport et la recherche de nourriture sont des problèmes. Le travail s'en ressent : il y en a, mais il est insuffisant. On peut ainsi trouver des médecins qui après leur journée à l'hôpital vendent des gâteaux aux touristes pour augmenter leur revenu."

"FAUX MESSIANISMES"

A Cuba, la politique ou l'idéologie ne suscitent plus l'enthousiasme, assure le chef de l'Eglise catholique. La jeunesse n'a pas d'espoir, les diplômés ne trouvent pas d'emploi correspondant à leurs études. "Difficile de construire lorsque les gens ne peuvent pas agir avec liberté intérieure. Pour beaucoup, la seule option, le rêve, est de quitter le pays, y compris parmi les fils de dirigeants." Le futur de Cuba, l'après-Castro, "est une préoccupation partagée par tous", selon Jaime Ortega, mais l'avenir est incertain. Le catholicisme progresse car "on cherche un message plus humain, moins idéologique".

L'archevêque de Santiago de Cuba, Pedro Meurice Estiu, avait été tout aussi sévère dans son homélie de Noël, en dénonçant les "faux messianismes". "Ils ont toujours existé dans l'histoire de l'humanité. Mais, au XXe siècle, les principaux ont été le nazisme et le marxisme-léninisme, le communisme. Le premier a disparu avec la guerre, le second s'est écroulé. Tous les deux ont coûté des millions de vie en Europe, rappelle Pedro Meurice. Cette histoire ne nous est pas étrangère, c'est notre propre histoire. Avec ses nuances, nous vivons toujours un tel messianisme. Il suffit de lire la presse, d'écouter la radio ou de regarder la télévision." Les prétendus sauveurs payent "leur faux messianisme avec l'acharnement dans l'erreur", avertissait Mgr Meurice.

"Dans sa mission prophétique en défense des droits de l'homme, l'Eglise se trouve entre deux feux, relève le cardinal Ortega. Certains voudraient un parti politique d'opposition, alors que d'autres, surtout au gouvernement, souhaitent une Eglise vouée au culte."

Alors qu'il est passé jadis par les camps de détention, Jaime Ortega est parfois accusé à Miami de complaisance envers le régime, parce qu'il critique l'embargo américain. L'Eglise n'est sans doute pas indifférente à la dure répression des dissidents du "projet Varela", lancé par le catholique Oswaldo Paya.

Paulo A. Paranagua


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